La France vit depuis la moitié du mois de mars sous l’emprise de l’épidémie du Covid-19, qui a atteint le stade 3. Le virus circule activement sur le territoire.

Le confinement imposé en France a pour objectif de ralentir la vitesse de propagation du virus afin d’éviter un risque de saturation du système sanitaire par les personnes infectées, notamment celles qui nécessitent un séjour en service de réanimation (4 % des personnes infectées selon l’OMS).


Cependant et malgré le déconfinement attendu pour le 11 mai, la société s’apprête à vivre dans un contexte épidémique persistant pour un temps indéfini, au moins plusieurs mois, peut-être plusieurs années.

Dans le cadre inédit d’une épidémie en stade 3, il est impératif pour les ostéopathes d’établir une balance bénéfice/risque raisonnable, spécifique à chacun de leurs patients, afin d’assurer la continuité des soins ostéopathiques tout en limitant l’exposition des personnes les plus à risque de développer une forme grave du COVID-19, et d’éviter de contribuer à une expansion brutale de l’épidémie.

Les pratiques professionnelles doivent s’adapter, et obligatoirement intégrer l’ensemble des mesures barrière connues et adaptées pour l’exercice en cabinet libéral.



L’UPO a dans ce contexte élaboré des recommandations de bonne pratique (cliquez sur ce lien) susceptibles de garantir la sécurité des patients, des praticiens et de leurs familles et de proposer des informations et des modalités de prise de décision utilisables par les ostéopathes.

Ces recommandations sont temporaires, conformes aux données acquises de la science au jour de leur publication, et susceptibles d’évolution en fonction de la réglementation ou de l’actualisation des connaissances sur la maladie et ses traitements.